Chapitre 2 : L'Orphelinat et les Enfants
Le soleil se levait lentement, peignant le ciel de teintes rose et orange, annonçant un nouveau jour dans le quartier délabré. L'orphelinat, un vieux bâtiment de briques, se dressait là, témoignant des nombreuses années passées à abriter des enfants sans famille. Le toit en tuiles, en partie effondré, laissait parfois filtrer la pluie, et les murs, autrefois peints de couleurs vives, étaient désormais ternis et écaillés.
À l'intérieur, les enfants commençaient à s'agiter. Leurs rires et leurs cris résonnaient dans les couloirs, signe de la vie qui animait encore cet endroit malgré les difficultés. Ils se regroupaient dans la salle commune, une grande pièce meublée de quelques tables bancales et de chaises dépareillées. C'était ici que les enfants passaient le plus clair de leur temps, entre discussions animées et jeux improvisés.
Ekiby, le garçon réservé, se tenait à l'écart, observant les autres avec un intérêt silencieux. Il était toujours en retrait, comme s'il préférait se fondre dans le décor plutôt que de participer activement. Ses grands yeux sombres semblaient toujours à la recherche de quelque chose, scrutant le monde avec une curiosité mêlée de mélancolie.
Lazare, un garçon au visage pâle et aux cheveux en bataille, était allongé sur une des tables, les bras derrière la tête. Il était la personnification de la paresse, préférant se détendre plutôt que de s'impliquer dans les jeux des autres. « Alors, c'est quoi le plan aujourd'hui ? » murmura-t-il, sans vraiment attendre de réponse, ses yeux fixés sur le plafond. Lazare avait une réputation bien méritée de fainéant, mais sa sagesse parfois surprenante émergeait dans ses réflexions calmes et posées.
Non loin de là, Ira, un garçon trapu et au regard brûlant de colère, se tenait les bras croisés. Toujours en quête de conflits, il semblait prêt à bondir à la moindre provocation. Ses poings se serraient souvent de frustration, comme s'il était constamment sur le point d'exploser. « Ces histoires de Demon Gods, c'est des conneries ! » s'écria-t-il soudain, interrompant les conversations des autres. « Pourquoi on devrait croire un vieux fou comme Raku ? » Sa colère semblait sans fin, alimentée par une rage intérieure qu'il ne savait pas canaliser.
Luxuria, une fille au regard vif et aux gestes gracieux, se pavanait autour des autres, parlant d'une voix douce et séduisante. « Peut-être parce que c'est excitant, non ? » dit-elle en haussant les épaules. « Imaginez si tout ça est vrai… Les pouvoirs, les guildes, les Monster Gods… C'est tellement fascinant. » Luxuria avait une fascination pour tout ce qui brillait et attirait l'attention. Elle aimait se sentir spéciale, unique, et les histoires de Raku étaient comme du miel pour son désir insatiable de nouveauté et de plaisir.
Avarus, un garçon mince aux yeux perçants, fouillait dans une vieille boîte en carton, cherchant des objets de valeur. Toujours à la recherche de quelque chose à accumuler, il avait une obsession pour la possession. « Que ce soit vrai ou non, je m'en fous », déclara-t-il en sortant une montre cassée de la boîte. « Ce qui compte, c'est ce qu'on peut en tirer. Si l'Institution offre des trucs précieux, alors je veux y aller. » Pour Avarus, tout avait un prix, et sa cupidité ne connaissait pas de limites.
Superbia, un garçon au visage fier et au port altier, se tenait debout, les bras croisés. Il avait une attitude de supériorité naturelle, se croyant au-dessus des autres. « C'est évident que ces histoires sont vraies », dit-il avec un sourire condescendant. « Sinon, pourquoi Raku prendrait la peine de nous les raconter ? Il voit sûrement le potentiel chez certains d'entre nous. » Son arrogance était palpable, et il n'hésitait jamais à rappeler aux autres qu'il se considérait comme le meilleur.
Invidia, une fille au regard envieux, se tenait près de la fenêtre, observant les autres avec une jalousie à peine dissimulée. « Oui, bien sûr, certains d'entre nous », murmura-t-elle avec amertume. « Ce n'est pas comme si tout le monde avait une chance égale. » Elle était rongée par l'envie, toujours à comparer sa situation à celle des autres, se sentant constamment lésée.
Enfin, Gula, un garçon au visage rond et jovial, était occupé à grignoter des restes de pain. Il avait toujours faim, non seulement de nourriture, mais aussi de sensations et de plaisirs immédiats. « Moi, j'aimerais bien voir ce que ça fait d'avoir des pouvoirs », dit-il entre deux bouchées. « Imaginez les festins qu'on pourrait avoir avec des pouvoirs ! » Sa gourmandise était insatiable, et il vivait pour le plaisir du moment.
Ekiby écoutait les conversations, absorbant les différentes personnalités qui l'entouraient. Il ressentait un mélange d'admiration et de distance. Les autres enfants avaient tous des traits de caractère forts, presque extrêmes, qui les rendaient uniques. Lui, en revanche, se sentait souvent invisible, comme une ombre parmi eux. Mais quelque chose en lui bouillonnait, une curiosité grandissante pour les histoires de Raku et les secrets des Demons Gods.
C'était alors que la porte de la salle commune s'ouvrit brusquement. Raku fit son entrée, accompagné de deux hommes en uniforme simple mais impeccable. Ils portaient des badges de l'Institution, le symbole des guildes gravé en argent sur leurs poitrines. Les enfants se turent instantanément, leurs yeux se fixant sur les nouveaux venus avec un mélange de curiosité et d'appréhension.
« Bonjour, les enfants », lança Raku avec un sourire chaleureux. « J'espère que vous êtes prêts pour une petite surprise. » Il se tourna vers les deux hommes. « Mes amis ici présents sont venus pour vous faire passer un petit test. Ne vous inquiétez pas, c'est juste pour évaluer vos aptitudes. »
Les enfants échangèrent des regards incertains. Un test ? Pourquoi maintenant ? Mais la présence imposante des hommes en uniforme les dissuada de poser trop de questions. Raku, toujours souriant, semblait les rassurer par sa simple présence.
Les hommes commencèrent à installer des tables et des chaises, disposant divers objets et instruments dessus. Ils travaillaient en silence, méthodiquement, tandis que Raku continuait de parler, sa voix douce et apaisante.
« Vous voyez, l'Institution recherche toujours de nouveaux talents. Chaque enfant a un potentiel unique, et ces tests nous aideront à découvrir ce qui vous rend spécial. » Il fit une pause, regardant chaque enfant dans les yeux. « Alors, montrez-nous de quoi vous êtes capables. »
Les tests commencèrent rapidement. Les enfants furent appelés un par un, soumis à différentes épreuves. Certains devaient soulever des poids, d'autres résoudre des puzzles complexes ou démontrer leur agilité à travers un parcours d'obstacles. Les hommes en uniforme prenaient des notes, échangeant des regards discrets entre eux.
Lazare passa en premier. Il souleva les poids sans enthousiasme, son visage trahissant un manque total d'intérêt. Les hommes notèrent son manque de motivation, mais Raku intervint avec un commentaire subtil sur la patience et la capacité de Lazare à rester calme sous pression. Un trait peut-être utile dans certaines circonstances.
Ira, quant à lui, attaqua chaque épreuve avec une intensité féroce. Il brisa presque les poids en les soulevant, et ses mouvements étaient rapides et agressifs. Les hommes notèrent sa force brute et sa détermination, mais également sa tendance à la colère incontrôlée.
Luxuria se montra charmante et séduisante, jouant de ses atouts pour captiver l'attention. Elle résolut les puzzles avec une aisance surprenante, utilisant son intuition pour deviner les solutions. Les hommes notèrent son charisme et sa capacité à manipuler les autres.
Avarus, fidèle à lui-même, cherchait des moyens de tricher ou de gagner un avantage. Il résolut les puzzles en un temps record, mais on le surprit à essayer de voler des objets sur les tables. Les hommes notèrent sa ruse et son obsession pour l'acquisition de biens.
Superbia aborda les épreuves avec une confiance inébranlable, surpassant la plupart des autres enfants. Il se montra compétent dans toutes les tâches, mais son arrogance transparaissait clairement. Les hommes notèrent son potentiel de leadership, mais aussi son mépris pour ceux qu'il considérait comme inférieurs.
Invidia, bien que compétente, montra des signes de frustration et de jalousie envers les autres enfants qui réussissaient mieux qu'elle. Les hommes notèrent son intelligence, mais aussi sa tendance à se comparer négativement aux autres.
Enfin, Gula dévora les épreuves avec un enthousiasme démesuré. Il excella dans les tests physiques, montrant une énergie incroyable, mais fut distrait par la nourriture que les hommes avaient disposée comme appât. Les hommes notèrent sa vitalité, mais aussi son incapacité à contrôler ses désirs.
Quand ce fut au tour d'Ekiby, un silence tendu s'installa. Les autres enfants le regardaient, certains avec mépris, d'autres avec une curiosité distante. Ekiby s'avança lentement, essayant de cacher sa nervosité. Il s'efforça de faire de son mieux dans chaque épreuve, mais ses performances furent médiocres. Il était clairement le moins talentueux du groupe.
Les hommes notèrent ses résultats sans un mot, mais Raku observait en silence, un léger sourire aux lèvres. Il savait quelque chose que les autres ignoraient. Quelque chose que même Ekiby ne soupçonnait pas encore.
Les tests terminés, les hommes en uniforme se retirèrent, emportant avec eux leurs notes et observations. Raku les suivit, s'arrêtant brièvement à la porte pour adresser un dernier regard aux enfants. « Vous avez tous fait du bon travail », dit-il doucement. « N'oubliez pas, l'important n'est pas ce que les autres voient en vous, mais ce que vous êtes prêts à devenir. »
Avec ces mots, il quitta la pièce, laissant les enfants dans un mélange de confusion et d'excitation. Les résultats des tests restaient un mystère, mais une chose était sûre : l'orphelinat n'était plus qu'un simple refuge. C'était le début d'un voyage vers quelque chose de bien plus grand, quelque chose qui les dépasserait tous.
Ekiby, assis seul dans un coin, repensait aux épreuves. Il savait qu'il n'avait pas brillé, mais une étrange détermination commençait à germer en lui. Il sentait que ces tests n'étaient que la première étape d'une aventure qui allait changer sa vie. Et au fond de lui, une petite voix lui disait qu'il était destiné à quelque chose de plus grand, même s'il ne savait pas encore quoi.
Les autres enfants continuaient de discuter, excitants et débattant sur ce que l'avenir leur réservait. Chacun espérait secrètement être choisi pour quelque chose de spécial, quelque chose qui justifierait leurs espoirs et leurs rêves. Mais pour Ekiby, le voyage était à peine commencé, et il sentait que les histoires de Raku n'étaient que la pointe de l'iceberg.
Alors que la nuit tombait à nouveau sur le quartier, les enfants retournèrent dans leurs lits, le cœur lourd d'anticipation. Les étoiles brillaient au-dessus d'eux, silencieuses témoins de leurs aspirations et de leurs craintes. Et quelque part, dans l'ombre, les mystères des Demons Gods et de l'Institution continuaient de les observer, attendant le moment opportun pour se révéler.### Chapitre 2 : L'Orphelinat et les Enfants
Le soleil se levait lentement, peignant le ciel de teintes rose et orange, annonçant un nouveau jour dans le quartier délabré. L'orphelinat, un vieux bâtiment de briques, se dressait là, témoignant des nombreuses années passées à abriter des enfants sans famille. Le toit en tuiles, en partie effondré, laissait parfois filtrer la pluie, et les murs, autrefois peints de couleurs vives, étaient désormais ternis et écaillés.
À l'intérieur, les enfants commençaient à s'agiter. Leurs rires et leurs cris résonnaient dans les couloirs, signe de la vie qui animait encore cet endroit malgré les difficultés. Ils se regroupaient dans la salle commune, une grande pièce meublée de quelques tables bancales et de chaises dépareillées. C'était ici que les enfants passaient le plus clair de leur temps, entre discussions animées et jeux improvisés.
Ekiby, le garçon réservé, se tenait à l'écart, observant les autres avec un intérêt silencieux. Il était toujours en retrait, comme s'il préférait se fondre dans le décor plutôt que de participer activement. Ses grands yeux sombres semblaient toujours à la recherche de quelque chose, scrutant le monde avec une curiosité mêlée de mélancolie.
Lazare, un garçon au visage pâle et aux cheveux en bataille, était allongé sur une des tables, les bras derrière la tête. Il était la personnification de la paresse, préférant se détendre plutôt que de s'impliquer dans les jeux des autres. « Alors, c'est quoi le plan aujourd'hui ? » murmura-t-il, sans vraiment attendre de réponse, ses yeux fixés sur le plafond. Lazare avait une réputation bien méritée de fainéant, mais sa sagesse parfois surprenante émergeait dans ses réflexions calmes et posées.
Non loin de là, Ira, un garçon trapu et au regard brûlant de colère, se tenait les bras croisés. Toujours en quête de conflits, il semblait prêt à bondir à la moindre provocation. Ses poings se serraient souvent de frustration, comme s'il était constamment sur le point d'exploser. « Ces histoires de Demon Gods, c'est des conneries ! » s'écria-t-il soudain, interrompant les conversations des autres. « Pourquoi on devrait croire un vieux fou comme Raku ? » Sa colère semblait sans fin, alimentée par une rage intérieure qu'il ne savait pas canaliser.
Luxuria, une fille au regard vif et aux gestes gracieux, se pavanait autour des autres, parlant d'une voix douce et séduisante. « Peut-être parce que c'est excitant, non ? » dit-elle en haussant les épaules. « Imaginez si tout ça est vrai… Les pouvoirs, les guildes, les Monster Gods… C'est tellement fascinant. » Luxuria avait une fascination pour tout ce qui brillait et attirait l'attention. Elle aimait se sentir spéciale, unique, et les histoires de Raku étaient comme du miel pour son désir insatiable de nouveauté et de plaisir.
Avarus, un garçon mince aux yeux perçants, fouillait dans une vieille boîte en carton, cherchant des objets de valeur. Toujours à la recherche de quelque chose à accumuler, il avait une obsession pour la possession. « Que ce soit vrai ou non, je m'en fous », déclara-t-il en sortant une montre cassée de la boîte. « Ce qui compte, c'est ce qu'on peut en tirer. Si l'Institution offre des trucs précieux, alors je veux y aller. » Pour Avarus, tout avait un prix, et sa cupidité ne connaissait pas de limites.
Superbia, un garçon au visage fier et au port altier, se tenait debout, les bras croisés. Il avait une attitude de supériorité naturelle, se croyant au-dessus des autres. « C'est évident que ces histoires sont vraies », dit-il avec un sourire condescendant. « Sinon, pourquoi Raku prendrait la peine de nous les raconter ? Il voit sûrement le potentiel chez certains d'entre nous. » Son arrogance était palpable, et il n'hésitait jamais à rappeler aux autres qu'il se considérait comme le meilleur.
Invidia, une fille au regard envieux, se tenait près de la fenêtre, observant les autres avec une jalousie à peine dissimulée. « Oui, bien sûr, certains d'entre nous », murmura-t-elle avec amertume. « Ce n'est pas comme si tout le monde avait une chance égale. » Elle était rongée par l'envie, toujours à comparer sa situation à celle des autres, se sentant constamment lésée.
Enfin, Gula, un garçon au visage rond et jovial, était occupé à grignoter des restes de pain. Il avait toujours faim, non seulement de nourriture, mais aussi de sensations et de plaisirs immédiats. « Moi, j'aimerais bien voir ce que ça fait d'avoir des pouvoirs », dit-il entre deux bouchées. « Imaginez les festins qu'on pourrait avoir avec des pouvoirs ! » Sa gourmandise était insatiable, et il vivait pour le plaisir du moment.
Ekiby écoutait les conversations, absorbant les différentes personnalités qui l'entouraient. Il ressentait un mélange d'admiration et de distance. Les autres enfants avaient tous des traits de caractère forts, presque extrêmes, qui les rendaient uniques. Lui, en revanche, se sentait souvent invisible, comme une ombre parmi eux. Mais quelque chose en lui bouillonnait, une curiosité grandissante pour les histoires de Raku et les secrets des Demons Gods.
C'était alors que la porte de la salle commune s'ouvrit brusquement. Raku fit son entrée, accompagné de deux hommes en uniforme simple mais impeccable. Ils portaient des badges de l'Institution, le symbole des guildes gravé en argent sur leurs poitrines. Les enfants se turent instantanément, leurs yeux se fixant sur les nouveaux venus avec un mélange de curiosité et d'appréhension.
« Bonjour, les enfants », lança Raku avec un sourire chaleureux. « J'espère que vous êtes prêts pour une petite surprise. » Il se tourna vers les deux hommes. « Mes amis ici présents sont venus pour vous faire passer un petit test. Ne vous inquiétez pas, c'est juste pour évaluer vos aptitudes. »
Les enfants échangèrent des regards incertains. Un test ? Pourquoi maintenant ? Mais la présence imposante des hommes en uniforme les dissuada de poser trop de questions. Raku, toujours souriant, semblait les rassurer par sa simple présence.
Les hommes commencèrent à installer des tables et des chaises, disposant divers objets et instruments dessus. Ils travaillaient en silence, méthodiquement, tandis que Raku continuait de parler, sa voix douce et apaisante.
« Vous voyez, l'Institution recherche toujours de nouveaux talents. Chaque enfant a un potentiel unique, et ces tests nous aideront à découvrir ce qui vous rend spécial. » Il fit une pause, regardant chaque enfant dans les yeux. « Alors, montrez-nous de quoi vous êtes capables. »
Les tests commencèrent rapidement. Les enfants furent appelés un par un, soumis à différentes épreuves. Certains devaient soulever des poids, d'autres résoudre des puzzles complexes ou démontrer leur agilité à travers un parcours d'obstacles. Les hommes en uniforme prenaient des notes, échangeant des regards discrets entre eux.
Lazare passa en premier. Il souleva les poids sans enthousiasme, son visage trahissant un manque total d'intérêt. Les hommes notèrent son manque de motivation, mais Raku intervint avec un commentaire subtil sur la patience et la capacité de Lazare à rester calme sous pression. Un trait peut-être utile dans certaines circonstances.
Ira, quant à lui, attaqua chaque épreuve avec une intensité féroce. Il brisa presque les poids en les soulevant, et ses mouvements étaient rapides et agressifs. Les hommes notèrent sa force brute et sa détermination, mais également sa tendance à la colère incontrôlée.
Luxuria se montra charmante et séduisante, jouant de ses atouts pour captiver l'attention. Elle résolut les puzzles avec une aisance surprenante, utilisant son intuition pour deviner les solutions. Les hommes notèrent son charisme et sa capacité à manipuler les autres.
Avarus, fidèle à lui-même, cherchait des moyens de tricher ou de gagner un avantage. Il résolut les puzzles en un temps record, mais on le surprit à essayer de voler des objets sur les tables. Les hommes notèrent sa ruse et son obsession pour l'acquisition de biens.
Superbia aborda les épreuves avec une confiance inébranlable, surpassant la plupart des autres enfants. Il se montra compétent dans toutes les tâches, mais son arrogance transparaissait clairement. Les hommes notèrent son potentiel de leadership, mais aussi son mépris pour ceux qu'il considérait comme inférieurs.
Invidia, bien que compétente, montra des signes de frustration et de jalousie envers les autres enfants qui réussissaient mieux qu'elle. Les hommes notèrent son intelligence, mais aussi sa tendance à se comparer négativement aux autres.
Enfin, Gula dévora les épreuves avec un enthousiasme démesuré. Il excella dans les tests physiques, montrant une énergie incroyable, mais fut distrait par la nourriture que les hommes avaient disposée comme appât. Les hommes notèrent sa vitalité, mais aussi son incapacité à contrôler ses désirs.
Quand ce fut au tour d'Ekiby, un silence tendu s'installa. Les autres enfants le regardaient, certains avec mépris, d'autres avec une curiosité distante. Ekiby s'avança lentement, essayant de cacher sa nervosité. Il s'efforça de faire de son mieux dans chaque épreuve, mais ses performances furent médiocres. Il était clairement le moins talentueux du groupe.
Les hommes notèrent ses résultats sans un mot, mais Raku observait en silence, un léger sourire aux lèvres. Il savait quelque chose que les autres ignoraient. Quelque chose que même Ekiby ne soupçonnait pas encore.
Les tests terminés, les hommes en uniforme se retirèrent, emportant avec eux leurs notes et observations. Raku les suivit, s'arrêtant brièvement à la porte pour adresser un dernier regard aux enfants. « Vous avez tous fait du bon travail », dit-il doucement. « N'oubliez pas, l'important n'est pas ce que les autres voient en vous, mais ce que vous êtes prêts à devenir. »
Avec ces mots, il quitta la pièce, laissant les enfants dans un mélange de confusion et d'excitation. Les résultats des tests restaient un mystère, mais une chose était sûre : l'orphelinat n'était plus qu'un simple refuge. C'était le début d'un voyage vers quelque chose de bien plus grand, quelque chose qui les dépasserait tous.
Ekiby, assis seul dans un coin, repensait aux épreuves. Il savait qu'il n'avait pas brillé, mais une étrange détermination commençait à germer en lui. Il sentait que ces tests n'étaient que la première étape d'une aventure qui allait changer sa vie. Et au fond de lui, une petite voix lui disait qu'il était destiné à quelque chose de plus grand, même s'il ne savait pas encore quoi.
Les autres enfants continuaient de discuter, excitants et débattant sur ce que l'avenir leur réservait. Chacun espérait secrètement être choisi pour quelque chose de spécial, quelque chose qui justifierait leurs espoirs et leurs rêves. Mais pour Ekiby, le voyage était à peine commencé, et il sentait que les histoires de Raku n'étaient que la pointe de l'iceberg.
Alors que la nuit tombait à nouveau sur le quartier, les enfants retournèrent dans leurs lits, le cœur lourd d'anticipation. Les étoiles brillaient au-dessus d'eux, silencieuses témoins de leurs aspirations et de leurs craintes. Et quelque part, dans l'ombre, les mystères des Demons Gods et de l'Institution continuaient de les observer, attendant le moment opportun pour se révéler.